Sébastien Joly directeur sportif du Team Europcar.

Joly : "Une grande fierté"

Europcar

Le nouveau directeur sportif du Team Europcar s'est confié à notre site. Sébastien Joly a hâte d'entrer dans ses nouvelles fonctions au sein d'une formation vendéenne qu'il connait très bien. Entretien.

SEBASTIEN, comment s'est passé ta nomination comme directeur sportif d'Europcar ?

S.J. : En fait, c'est simple. J'ai été au sport étude à l'âge de 15 ans, je suis passé par Vendée U puis j'ai couru trois ans chez Bonjour de 2000 à 2002. J'ai donc passé cinq ans avec Jean-René Bernaudeau. J'ai le même âge que Thomas Voeckler et il est arrivé un an après moi au sport étude. On a tissé des liens d'amitié pendant cette période. Thomas m'a envoyé un texto début août pour savoir si j'avais le brevet d'état. Le staff et Thomas ont pensé à moi pour un poste d'entraineur. Jean-René a profité du Tour de l'Ain pour faire un crochet chez moi, dans la Drôme. Ca s'est fait naturellement. J'ai beaucoup réfléchi durant un mois et demi. J'allais commencé un nouveau travail : technico-commercial pour une marque de roue italienne. Cela me permettait un certain retour à la stabilité.

Comment as-tu pris ta décision ?

S.J. : J'ai bien réfléchi et j'en ai conclu que ce serait dommage de laisser passer une telle opportunité. A 33 ans, j'ai toujours l'envie de continuer dans ce milieu là. C'est un honneur de pouvoir travailler chez Europcar.

Tu arrives dans une équipe que tu connais bien.

S.J. : Je connais la maison même si je l'ai quittée il y a 10 ans. Je connais le mode de fonctionnement. J'y reviens avec une expériences nourrie dans les autres équipes où je suis passé. J'ai un oeil tourné vers la technique et le techonologique. Tout le monde s'y retrouve.

En quoi consisteras ton poste ?

S.J. : Concrètement, j'occupe un poste de directeur sportif en charge de l'entrainement. Je vais apporter également mes connaissances dans le développement du matériel que je vais essayer de faire évoluer. Je serai l'interlocuteur avec les marques pour faire le lien avec l'équipe. Sur les courses, je prendrai la place qu'on me laissera, c'est normal puisque je suis le dernier arrivé. J'aime les courses à étapes un peu vallonées. Mais aujourd'hui, il n'y a rien de défini. Ca se fera au mois de décembre lors du stage en Corse.

Quel est ton état d'esprit actuel ?

S.J. : J'ai déjà la tête à l'année prochaine. Officiellement, je ne prends mes fonctions qu'au 1er janvier mais je prépare déjà la suite. Je passe mon brevet d'état pour exercer le métier de directeur sportif. C'est une fierté de pouvoir rebondir après la fin de ma carrière.

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